Un festival qui recoupe les genres, de la chanson au rap en passant par un peu de rock... qui mélange les artistes, des têtes d'affiches aux jeunes talents émergents...

Dix-huit ans ! Bienvenue dans la cour des grands. Une cour vaste, où des maîtres comme Allain Leprest côtoient les nouveaux de la classe (et quelle classe !) comme Sliimy, Izia, Karimouche, Luciole, Chat, Ben Mazué.... Une cour remplie de petits rigolos, de perturbateurs comme Oxmo Puccino ou MAP ou de correspondants étrangers (Emir Kusturica, Hugh Coltman…).
Une cour des grands remplie aussi de noyaux durs qui se la jouent collectif (Caravan Palace, Maxi Monster Music Show) et d'étranges élèves aux allures inquiétantes (Fannytastic, Alister, Sammy Decoster…). Tiens, des artistes qui jouent dans la même cour ? Plutôt rare…Un lieu, un moment "donné" où l'on échange, où l'on partage, sans parler forcément la même langue ni la même musique. Des guitares électriques, des folks, des accordéons sobres ou déjantés, des touches de piano à peine effleurées, des samples et des sons mixés. Tous ces instruments-là, posés, sous l'arbre aux racines profondes, dont le son soulève et craquèle lentement, depuis dix-huit années, le goudron de la cour…Un goudron qui plie mais ne cède pas ! Pas de crise pour le Festival ! La musique ne peut pas être qu'un palliatif à la morosité ambiante ! Pas de crise d'ado non plus : Le festival sait d'où il vient et surtout où il va… Dix-huit ans, l'âge de prendre encore des risques, de se remettre en question, d'oser refuser la culture de masse et de chercher ensemble ce qui nous lie profondément, à travers une musique, une danse, une réflexion, une rencontre…Cinq jours de concerts, quarante-quatre artistes, des Matinales aux Magics surchauffés, des grands noms aux découvertes….Un village artisanal, associatif, musical, durable et gratuit, qui devient au fil du temps le cœur des festivités, un festival en maison d'arrêt, des échanges avec des écoles, des centres sociaux, des concerts à partir de 5€…Paroles et Musiques, c'est tout ça, c'est peu, c'est beaucoup, ce n'est pas assez, ce ne sera jamais trop, et c'est surtout bientôt! Vivement le 27 mai !