Dans les différentes sociétés africaines, les performances des masques servent, selon les cas, à fabriquer un ancêtre à partir d'un cadavre, un roi à partir d'un successeur, des hommes adultes à partir de cohortes de garçons, etc. Ils permettent aussi de transmettre des savoirs et savoir-faire ou de lutter contre la sorcellerie.
Intervenant :
Titulaire d'un PhD en anthropologie et docteur d'État en ethnologie, Jean-Pierre Warnier effectue des recherches sur le royaume Mankon, dans les hauts plateaux du Cameroun de l'Ouest. Dès les années 1990, il accorde une place grandissante aux cultures matérielles et motrices comme dispositif de subjectivation. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
à 14 h 30 - Durée : Environ 1 h 30 - Résa conseillée au 01 45 00 91 75 - Entrée libre