SPLA : Portail de la diversité culturelle
Cultures-Png

Esclavage domestique

Une exposition photographique proposée par l'association "Pour Que l'Esprit Vive" et "Le Comité Contre l'Esclavage Moderne"
Esclavage domestique
Genre : Exposition

Du mardi 06 mai au samedi 12 juillet 2008

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Photo

Le contexte
"La traite des êtres humains reste une réalité économique, sociale et humaine contemporaine largement répandue dans le monde. Y compris en Europe." "La Traite des êtres humains - réalités de l'esclavage contemporain" Georgina Vaz Cabral / éd. La Découverte

La traite selon l'ONU
La traite est : "le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil de personnes, par la menace ou le recours à la force ou à d'autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d'autorité ou d'une situation de vulnérabilité, ou par l'offre ou l'acceptation de paiements ou d'avantages pour obtenir le consentement d'une personne ayant autorité sur une autre aux fins d'exploitation. L'exploitation comprend au minimum l'exploitation de la prostitution d'autrui ou d'autres formes d'exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l'esclavage ou les pratiques analogues à l'esclavage…"
("Protocole sur la traite des personnes", signé par 80 Etats membres de l'ONU, à Palerme, en décembre 2000).

Une exposition
du mardi 6 mai au 12 juillet 2008
Galerie FAIT & CAUSE, 58 rue Quincampoix 75004 Paris.

"Esclavage domestique"
Photographies de Raphaël Dallaporta - Textes de Ondine Millot
Reportage réalisé avec le Comité Contre l'Esclavage Moderne
La France a aboli l'esclavage, il y a bientôt 160 ans. Chaque année, pourtant, le Comité Contre l'Esclavage Moderne (CCEM) reçoit près de 350 signalements : près de chez nous, dans les grands centres urbains, les banlieues ou les campagnes, des personnes sont battues, humiliées, maintenues parfois pendant des années dans un état de servitude et de dénuement complet.
Ces histoires, tristement, se ressemblent. Il s'agit la plupart du temps de femmes (88 % des signalements), souvent jeunes (30 % sont mineures), qui ont quitté leur pays sur la promesse d'un avenir plus clément, d'une formation ou d'un travail. A l'arrivée en France, leurs papiers sont confisqués par ceux qu'elles croyaient leurs bienfaiteurs. Plus question de salaire ni d'école : la plupart travaillent jusqu'à douze heures par jour à des corvées domestiques, séquestrées et maltraitées.
Ce travail, réalisé en collaboration avec le CCEM, est né de la volonté de sensibiliser le public au problème de l'esclavage moderne. En revenant sur les lieux où ont été subies ces violences, Raphaël Dallaporta a choisi la photo d'architecture "la plus neutre possible". Là où l'oeil aimerait trouver une singularité, une explication - à défaut d'une justification - à la cruauté, il nous montre au contraire des façades ordinaires, familières. En miroir, les textes de Ondine Millot disent ce qui s'est passé "à cet endroit là". Là, derrière ces fenêtres parfois sans rideaux, ces façades entourées d'autres façades, de maisons, d'appartements, de voisins et de passants.

Raphaël Dallaporta, 27 ans, vit à Paris. Son travail de sensibilisation sur les mines anti personnelles a été présenté lors de la 35ème édition des Rencontres de la photographie d'Arles ainsi que son exposition "Esclavage domestique".

Ondine Millot a 33 ans. Journaliste au service Société du quotidien Libération, elle vit à Paris.

Une conférence
Le 6 mai 2008 de 10h à 13 heures, salle des fêtes de la mairie du 4ème arrondissement.
2, place Baudoyer 75181 Paris Cedex 04
En collaboration avec le CCEM et le quotidien La Croix

Avec la participation de :
Madame Dominique Bertinotti, Maire du 4ème arrondissement de Paris.
Madame Armelle Canitrot, Critique photographique et responsable du service photo du quotidien La Croix.
Monsieur Michel Christolhomme, Directeur de la photographie de l'association Pour Que l'Esprit Vive.
Monsieur Raphaël Dallaporta, Photographe, auteur de l'exposition "Esclavage domestique".
Monsieur David Desgranges, Avocat, administrateur du CCEM, il assure gracieusement depuis 1998 la défense des personnes assistées par le CCEM.
Monsieur Guillaume Herbaut, Photographe de l'agence OEil public.
Madame Ondine Millot, Journaliste au quotidien Libération, auteur des textes de l'exposition "Esclavage domestique".
Madame Sylvie O' Dy, Rédactrice en chef du magazine Notre temps, membre du CCEM depuis sa fondation, présidente entre 1999 et 2005 et aujourd'hui vice-présidente.
Madame Zina Rouabah, A été directrice du Comité Contre l'Esclavage Moderne (CCEM) de 1998 à mars 2008. Elle est secrétaire générale de l'Observatoire International des Prisons (OIP) depuis 1998.
Madame Georgina Vaz Cabral, Georgina Vaz Cabral a été collaboratrice du CCEM dès 1998. Juriste, elle a travaillé au niveau européen dans le cadre du programme Daphné. Elle est consultante auprès d'organisations internationales sur les questions liées aux droits de l'homme, à la traite des êtres humains et à l'esclavage contemporain.
Une famille d'accueil, Une famille d'accueil ayant reçu des personnes assistées par le CCEM témoignera de son "expérience". (Sous réserve).

Renseignements / Lieu


( 2008-05-06 00:00:00 > 2008-07-12 00:00:00 )
58 rue Quincampoix
Paris ( 75004 )
France




Lieux culturels

1 fiches

Partenaires

  • Alliance Française VANUATU
  • PACIFIC ARTS ALLIANCE
  • FURTHER ARTS
  • Pascoe Promotions

Avec le soutien de